Delirium - Lauren Oliver
OLIVER, Lauren
Hachette, Coll. Black Moon, 451 p.
Léna vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Une maladie qui peut affecter n’importe qui, n’importe quand. Une opération du cerveau permet au gens de ne plus ressentir de sentiments.
Léna va avoir 18 ans, âge où l’on subit « la Procédure ». Elle attend ce moment avec impatience car elle ne veut pas finir comme sa mère. Malgré trois opérations, cette dernière ressentait encore de l’amour et a fini par se suicider. C’est en tout cas ce que lui a raconté sa tante, qui l’a élevée.
Le jour de son opération, un incident survient et le début de sa nouvelle vie est repoussé. Ce contretemps laisse à Léna le temps de rencontrer un garçon étrange et de découvrir les sentiments dont l’opération la privera. Elle découvre également que certaines personnes refusent la « Procédure » et vivent comme des fugitifs.
Un roman dystopique très bien écrit. J’ai eu un peu de mal à m’attacher à Léna, l’héroïne. Je la trouvais trop « gentille » et soumise à sa tante. Malgré tout, sa copine un peu plus rebelle la pousse à réfléchir. Elle met quand même beaucoup de temps avant de comprendre qu’elle a des sentiments pour ce garçon étrange qu’elle rencontre et qui lui fait découvrir des sensations inconnues.
Il y a quelques longueurs dans le roman mais il est agréable à lire. Comme souvent dans les premiers tomes de série, l’action, la vraie, se passe à la toute fin pour nous donner envie de lire la suite. C’est le cas ici, Léna prend une décision qui a de graves conséquences et on se demande, en refermant le roman, si elle pourra les assumer.
A suivre donc…
Dès le lycée.